DANIEL JOUVE
PRATICIEN METHODE NOGUES©

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LA PRATIQUE EPIGENETIQUE
L’épigénétique : Expression créée au XIXe siècle, redéfinie par Conrad Waddington en 1942 dans son sens actuel.
L'épigénétique désigne l’étude des influences de l’environnement cellulaire ou physiologique sur l’expression de nos gènes.
L'ADN ne fait que porter le code génétique. L'épigénétique donne les moyens à la cellule de l'interpréter le mieux possible. (© Peter Artymiuk)
L’épigénétique est apparue pour combler la brèche entre l’inné et l’acquis.
DIFFERENCE ENTRE L’INNE ET L’ACQUIS : L'inné est ce dont un être dispose à sa naissance. Ce concept se rapporte ainsi à la nature. Par opposition, ce qui est acquis concerne les transformations intervenues après la naissance, les apprentissages par l'éducation et tout ce qui est de l'ordre de la culture.
La génétique renvoie à l'écriture des gènes
L'épigénétique renvoie à la lecture des gènes
La neuroplasticité : Sont des termes génériques qui décrivent les mécanismes par lesquels le cerveau est capable de se modifier lors des processus de neurogenèse dès la phase embryonnaire ou lors d'apprentissage. Elle s’exprime par la capacité du cerveau de créer, défaire ou réorganiser les réseaux de neurones et les connexions de ces neurones. Le cerveau est ainsi qualifié de "plastique" ou de "malléable".
La plasticité neuronale est présente tout au long de la vie, avec un pic d’efficacité pendant le développement suite à l’apprentissage.
La plasticité neuronale est donc avec la neurogenèse adulte, une des découvertes récentes les plus importantes en neurosciences et montre que le cerveau est un système dynamique, en perpétuelle reconfiguration.
Elle est opérante avec l’expérience, dans l’apprentissage.
Notre cerveau se modifie en fonction des expériences affectives, psychiques, cognitives que nous vivons. C’est un processus physiologique d’adaptation du système soumis à l'influence de facteurs environnementaux, génétiques ou épigénétiques.